2002
5 AOUT 2002 : REMISE DE LA MEDAILLE D'HONNEUR COMMUNALE à Mme et M PEREZ (club du 3e Age, Club de Patchwork)
2004
Jean-Marie
DUFOUR gardien de l’Église et Clocheron pendant de longues années.
Dimanche
18 Avril 2004, un moment d’émotion véritable et intense quand Monseigneur
Wattebled a remis conformément à ma proposition la médaille du mérite diocésain à Jean-Marie DUFOUR.
Cette
médaille qui représente St Louis est une reconnaissance de l’Église pour ceux
qui l’ont servie et Jean-Marie l’a fait avec dévouement , constance et
efficacité.
Des
tonnes de bronze, il en a remué Jean-Marie pour annoncer de bonnes ou de
mauvaises nouvelles à la population, des tours de clé pour remonter l’horloge ,
le réglage du carillon le dimanche, les cierges qu’il met à la disposition des
fidèles, et combien de personnes ont été surprises par sa voix qui envahit à
chaque messe l’église toute entière et le cœur des participants.
Il
est le compagnon , le gardien attentionné de l’Église qu’il visite plusieurs
fois par jour.
Ce
n’est pas d’aujourd’hui ni d’hier qu’il consacre autant de temps à ce
sacerdoce. Il a commencé comme enfant de chœur à l’âge de 7 ans avec l’Abbé
SUAU.
A
13 ans il entre dans la chorale.
En
1969, il remplace son père comme « clocheron » pour sonner les cloches et le
carillon, pour remonter l’horloge.
Et
puis il doit officiellement se mettre à la retraite de "clocheron municipal" le 31 Décembre 2003. Ce qui
ne l’empêche pas en tant que membre du Conseil paroissial de continuer
d’assurer la sonnerie des cloches et l’Angélus.
Assurément la distinction faite à Jean-Marie est une juste reconnaissance des services rendus et son émotion lorsque Monseigneur lui a remis cette médaille était bien réelle !
OBSEQUES DE Jean-Marie le 17 Avril 2005 . J’ai prononcé un discours rappelant la vie de Jean-Marie qui a donné 40 ans de sa vie à l’administration de la commune en tant que conseiller municipal puis adjoint au Maire.
" Au nom de l’ensemble de la population que je représente, j’ai l’ honneur et le privilège avec l’accord de la famille et du prêtre d’ évoquer la vie de Jean-Marie. C’est mon devoir de maire, c’est aussi une démarche qui me tient à cœur car j’ai toujours eu comme la plupart d’entre nous beaucoup de respect et de tendresse pour lui.
Jean-Marie est décédé après un mois d’hospitalisation. Il a choisi de faire de son départ son affaire personnelle, voulant ainsi, c’est en tout cas ce que j’ai ressenti au cours des visites que je lui ai faites, préserver sa famille, lui éviter l’angoisse et la détresse devant ce glissement progressif vers la fin dont il avait conscience et qu’il avait acceptée avec sans doute de la résignation mais aussi une confiance certaine.
Je
salue Jean-Marie, militant de la foi, travailleur de Dieu. Depuis toujours, il
a été le gardien attentionné de l’Eglise, il a accompagné au son des cloches
qu’il animait pour annoncer et soutenir, avec allégresse ou avec tristesse tous
les évènements heureux et malheureux de notre village. C’est lui qui rythmait
le temps : angélus, carillon, les heures. Pourquoi depuis quelques temps
était-il devenu favorable à l’électrification des sonneries et pressé de cette
réalisation ?
Qui
pourrait oublier sa voix juste et nette , seule ou soutenue par la chorale ou
l’harmonium, qui s’amplifiait sous les voûtes, laissant un écho qui subjuguait
l’assistance.
Pas
une cérémonie dans l’Eglise sans la présence de Jean-Marie.
Sa
sensibilité, mais aussi sa satisfaction se sont exprimées quand Mgr l’Evêque
lui a remis la médaille du mérite Diocésain, une juste attention,
reconnaissance publique de ce serviteur infatigable.
Je salue Jean-Marie, militant de la fraternité qui a mis sa vie à œuvrer pour les autres. Peu ont comme lui donné 40 années de leur vie de mandat électif : 24 années en tant qu’adjoint au maire, 16 années en tant que conseiller municipal. Je peux témoigner que durant les quatre années pendant lesquelles il a participé aux travaux de l’ équipe municipale que je préside, il a œuvré avec engagement, franchise , et enthousiasme, constructivement dans l’intérêt commun, conformément à la volonté de la population.
Le
Préfet du Gard l’a honoré en 2001 en lui attribuant le titre d’adjoint au maire
honoraire et la médaille de
Je
salue Jean-Marie, militant de la terre, travailleur infatigable, qui est passé
sans transition directement de ses vignes et de ses oliviers à la chambre
d’hôpital, un lieu qu’il découvrait pour la première fois, travaillant jusqu’au
bout, préparant sans relâche la prochaine récolte.
Jean-Marie
n’avait que l’âge de son mental, il n’avait pas l’intention sous le prétexte de
la retraite ou de l’âge de s’asseoir au bord de la route pour regarder passer
la vie.
Je
salue Jean-Marie, militant de la famille, de l’amour qu’il a généreusement
distribué à ses proches et ses enfants, à qui il a transmis ses propres valeurs
pour qu’à leur tour ils puissent les perpétuer.
Jean-Marie l’homme généreux, convivial, toujours souriant, toujours positif et optimiste, l’homme de vie et de partage. L’homme qui trouvait que la “montagne est belle”. Jean-Marie s’en est allé, c’est un livre de l’histoire de notre communauté qui se ferme, une source de notre mémoire collective qui se tarit.
Jean-Marie, le village en te voyant partir pleure de tristesse comme toi tu as sûrement dû pleurer pudiquement, en cachette, de quitter ainsi cette terre que tu aimais, de quitter notre monde même s’il ne tourne pas toujours bien rond, de quitter Paulette et tes enfants.
Nous
nous consolons car nous savons que tu es parti en toute confiance, avec
tristesse et douleur certes, mais avec la certitude de transcender ta vie
d’homme par la vie éternelle de ton esprit, de ton âme et par le souvenir que
tu laisseras parmi nous.
Chacun
d’ entre nous, et nous sommes nombreux, te remercions tout simplement d’avoir
vécu, d’avoir été ce que tu as été, d’avoir fait ce que tu as fait.
Au
nom de tous, je te dis merci pour tout, merci pour tous. Fraternellement." Roland VINCENT
Ensuite tout le monde s’est retrouvé devant la mairie, place du jeu de paume (comme le serment du même nom du 20 Juin 1789 !)
Le deuxième évènement pouvait alors commencer, il s’agissait de remettre la médaille d’honneur de la Commune à Robert FRUTON.
Le Maire a rappelé que le 14 Juillet est l’occasion pour la République d’honorer ceux qui ont œuvré pour le bien public, c’est pour cela qu’il a choisi ce jour pour rendre hommage au nom de la population à l’action de M. FRUTON pour la rénovation des peintures de l’Église. Dans son discours, R. VINCENT a déclaré qu’il s’agissait d’une reconnaissance symbolique des années que Robert FRUTON Président de l’Association pour l’Église d’Aiguèze, a consacrées à son objectif de rénover l’Église et ses peintures intérieures. Il a précisé “ certains trouveront peut-être paradoxal que la municipalité actuelle honore ainsi un défenseur, un ouvrier infatigable au service de l’Église. Pourtant qui autre que Robert FRUTON aurait eu assez de courage, de ténacité et d’abnégation pour consacrer autant de temps et d’énergie à mener à bien cet objectif. Personnellement je remarque et j’apprécie un homme à ce qu’il fait, à son action pour les autres et pour la communauté en général. Et c’est bien cette action pour l’entretien , la sauvegarde de notre magnifique édifice inscrit à l’inventaire des monuments historiques que je reconnais symboliquement et sincèrement en remettant cette médaille d’honneur à M. FRUTON. Au nom du village tout entier et en reconnaissant que sans l’entêtement, le courage et parfois les coups de gueule de cet homme courageux et efficace, l’Église d’Aiguèze serait restée en l’état pour combien d’années encore .”
En quelques mots, le Président FRUTON exprime ses remerciements et trace un bref historique de sa venue, à Aiguèze, son attachement au village grâce aux origines de son épouse, sa volonté de poursuivre l’œuvre de Mgr FUZET en faveur de l’Église. Il associe à la réussite de son action tous ceux qui l’ont appuyé et aidé dans cette grande aventure de rénovation. Une grande aventure qui n’est en fait qu’une étape...
Le verre de l’amitié partagé sur l’air du Coupo Santo a clôturé cette cérémonie particulièrement bien réussie.
2007 : Michel BERTET A PRODUIT UN NOUVEAU CD "HOMMAGE A GUY BEART"
2011 :
VENDREDI 15 JUILLET 2011 : Béatrice CHAUVIN RECOIT LA MEDAILLE D'HONNEUR DE LA COMMUNE AU TITRE DE L'ANNEE EUROPEENNE DU BENEVOLAT
Le maire a convié les habitants du village à la remise de la médaille d'honneur de la Commune à Béatrice CHAUVIN à l'occasion de l'année européenne du bénévolat.
il a prononcé quelques mots :
"Le 14 Juillet est le moment d’honorer ceux qui servent notre pays, ceux qui animent nos villages. C’est pourquoi je demande à béatrice CHAUVIN de s’approcher.
L’année 2011 a été déclarée « Année européenne du bénévolat et du volontariat »…l’occasion de fêter le travail accompli par les 100 millions de bénévoles européens et de reconnaître leur engagement citoyen, mais aussi d’inciter tous les Européens qui ne sont pas encore bénévoles à le devenir ! Un mot d’ordre à travers toute l’Europe : « Changez les choses : devenez bénévole ! »
La France peut se vanter d’être championne d’Europe du bénévolat et du volontariat (ça fait toujours plaisir). Effectivement 4 associations sur 5 sont exclusivement gérées par des bénévoles.
Soit 190 associations créées par jour (70 000 par an, 1 million d’associations en activité), ainsi que 12 millions de bénévoles (dont 3,5 millions de bénévoles réguliers qui accordent au moins deux heures par semaine à une association) qui sont reconnus au niveau du gouvernement par le ministère chargé de la vie associative. Mais hélas, le nombre de bénévoles ne semble pas augmenter.
L’année 2011 a été proclamée par le Conseil des ministres et le Parlement européen « Année européenne des activités de volontariat pour la promotion de la citoyenneté active ». En France, cette année mettra à l’honneur les millions de bénévoles et de volontaires qui chaque jour donnent de leur temps, mettent leur énergie, leurs compétences au service de la fraternité, de la solidarité et de la vie dans la cité
En France, le programme national élaboré dans le cadre de cette "Année du bénévolat et du volontariat" vise à développer l'engagement, à le reconnaître, à le valoriser et enfin à promouvoir sa dimension européenne.
Être bénévole ou volontaire en France c’est donner de son temps pour les autres, mettre gratuitement ses compétences au service commun. Les bénévoles constituent le coeur et le fondement de la vie associative, sans lesquels les associations n’existeraient pas.
Plus de 14 millions de Français sont investis dans une activité bénévole. Désireux de consacrer à autrui une partie de leur temps, ils agissent essentiellement dans quatre secteurs :
sport ;
culture et loisirs ;
action sociale ;
santé et humanitaire.
On recense en France plus d’ un million d’associations. Le bénévolat associatif représente l’équivalent de 935 000 emplois à plein temps.
Bénévole : de bene « bien » et volo « je veux «
« Le bénévole est celui qui veut bien , volontairement, s’ engager librement pour mener à bien une action en direction d’autrui, action non salariée, non soumise à l’obligation de la loi, en dehors de son temps professionnel et familial ».
Le bénévolat est donc la situation dans laquelle une personne fournit à titre gratuit une prestation de travail pour une personne ou un organisme.
Notre village compte bon nombre de bénévoles qui s’engagent soit tout au long de l’année dans des activités d’animation (marchés de noël, Téléthon, Noël des enfants, bibliothèque, patrimoine, valorisation et notoriété du village, etc… soit ponctuellement pour l’organisation de grandes manifestations comme la fête médiévale ou le flamenco.
Ils savent qu’ils n’ont pas grand chose à attendre de la mise à disposition de la collectivité de leur temps libre et de leurs compétences. J’ai personnellement toute ma vie participé dans de nombreuses associations comme bénévole il me semble donc tout naturel et juste de mettre à l’honneur aujourd’hui les bénévoles de notre village qui ne reçoivent pas toujours ni souvent la gratitude et le respect qui leur est dû. On ne va pas tous les décorer ni les citer. Je citerai donc simplement Béatrice CHAUVIN , Didier VENTAJOL (archiviste municipal créateur du site "aigueze archives" , Jean NGUYEN notre Marseillais (animations et petites réparations), Jean-Paul VENTAJOL (entretien de l'Eglise monument classé) .
Et nous mettrons plus particulièrement à l’honneur la meilleure représentante des bénévoles Aiguézois : Béatrice en lui remettant la médaille d’honneur de notre commune et en la remerciant au nom de tout le village et à travers elle tous les bénévoles même bien sur ceux que je n’ai pas cités, qui s’investissent pour AIGUEZE.
Béatrice CHAUVIN tricote son ouvrage en mélangeant : solidarité, désintéressement, générosité, disponibilité.
Travaillant chez les pompiers en ARLES, outre qu’elle fait chaque jour un trajet qui ampute son temps de loisir, elle se répartit dans la vie du village :
création de l’association pour les enfants du village « les souriceaux intellos », organisation d’une après-midi récréative pour le Noël des enfants,
défilé d’halloween,
animation de la bibliothèque municipale envers les adultes et les enfants, participation active dans l’organisation de la Fête Médiévale, du flamenco, du Marché de Noël et du téléthon,
organisation de soirées Scrabble et belote,
participation active à l’organisation du centenaire du clocher
de la journée « patrimoine de pays » : sur les traces de Mgr FUZET
organisation de la fête du vin et des vignerons : « le vin dans tous ses états » le 20 Août
organisation de Halloween et la fête de la courge le 30 Octobre
Emue Béatrice CHAUVIN a réagi avec sa grande sensibilité et précisé qu'elle partageait cette distinction avec tous les bénévoles aiguézois engagés dans la vie du village.
2013 : REMISE DE LA MEDAILLE D'HONNEUR DU VILLAGE A Louis GONSETH (SUISSE) QUI PARTICIPE DEPUIS DE NOMBREUSES ANNEES AU RAYONNEMENT DU VILLAGE
Georges CHABOT vient de recevoir la médaille d'honneur de la commune
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